
Savoir Sanitaire
jeudi 9 juillet 2015
jeudi 2 juillet 2015
PLAY VIDEO
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▲
Troubles cognitifs
·
Difficulté mnésique qui est
perçu par le patient
·
Trouble de l’attention qui
nécessite bcp plus d’effort
·
Facilement fatigable
·
Trouble du jugement,
perception tjs négative
·
Le contenu de leur pensée
est perturbé car ils voient tout avec pessimisme
·
Sentimt d’incurabilité à idée suicidaire
B/ Les symptômes psychomoteurs
Ø Ralentissement psychomoteur ou perte de l’élan vital. Cela se
perçoit sur le visage, les mimiques vont exprimer la douleur morale
Ø Asthénie
Ø Perte d’énergie à Clinophilie
Ø Etat de repli sur soi, de prostration à
gd déprimé
Ø Discours monotone, monocorde, lenteur de l’expression verbale
Ø Lenteur idéatoire (met du tps à répondre à une question). On a
l’impression qu’il se perd ses capacités intellectuelles, en fait, il ne sait
plus les exprimer
C/ Les symptômes somato-instinctuels
§ Troubles de l’appétit, perte de poids svt rapide et importante
§ Angoisse : boule oeusophagienne qui les empêchent d’avaler
§ Troubles du sommeil : insomnie d’endormissement, réveils
précoce ou pour d’autres hypersomnies
§ Troubles de la libido
§ Plaintes somatiques : douleurs dans le ventre, pb urinaire
…
D/ Conduites suicidaires et autres
troubles des conduites
Idée suicidaire
Act réfléchi à dépression mélancolique
Act suicidaire après un raptus, pd
une crise anxieuse
Patient envahi par l’inhibition est
incapable de passer à l’acte qd il y a la levée de l’inhibition à passe à l’acte suicidaire. Pd la levée de
l’inhibition on a l’impression qu’il va mieux
Il existe des équivalents
suicidaires (ce qui met en danger)
à
conduite dipsomaniaque
à
prennent des risques exagérés
à
situation vécue met en danger (situation conflictuelle, d’agression)
L’humeur dépressive
Se manifeste spontanément dans ses
paroles, son attitude vis à vis des personnes, de sa famille
Souffrance morale prend différents
aspects. Parfois elle est si forte qu’elle est indicible, telle les mélancolies
(à statut ultime)
Il perçoit les rapports à son
histoire de façon négative
Auto Dévalorisation : se sent
mauvais, qu’il n’est pas capable
Impuissance, inefficacité, impasse
La réalité va se couvrir d’une
notion de tristesse invincible
Morosité : incapacité
d’éprouver du plaisir à anhédonie
L’idée du bonheur est inconcevable
Pessimisme, fatalisme : amène
les personnes à prévoir le devenir comme pire
Ruminations négatives sur des
sujets banals. Tous les points, font de la vie qu'ils vont devenir la
préoccupation principale
Incapable d’établir un projet
Irritabilité, ils peuvent réagir de
façon agressive
Ils st envahis par le doute, ils st
indécis incapacité de décider à aboulie
Ils st dans un état d’inertie, ils
s’isolent se repli sur eux
Ils ont l’impression que tout va
s’écrouler, que le malheur est le seul avenir
Sentiment d’être inutile,
culpabilise envahis par la honte
Les pleurs, les crises de larmes.
Mais chez certains patients qui st en gde dépression, st incapable de pleurer
tellement leur souffrance est gde (svt les mélancoliques)
Ils st extrêmement sensibles
L’anxiété
·
L’inquiétude
Elle est définit comme un état
d’insécurité, trouble déterminé par l’attente d’un événement, d’une souffrance
que l’on appréhende, par l’incertitude, l’irrésolution ou l’on est. C’est dc un
phénomène en partie normal, un état de l’inconscience qui fait parti de la
condition humaine
·
La peur
Elle est un sentiment de crainte
liée à une évaluation objective dangereuse que le sujet repère
·
L’anxiété
Etat psychique
de trouble et d’agitation
·
L’angoisse
Forme majeur de l’anxiété avec à la
fois une souffrance psychologique très pénible, un malaise psychique parfois
intense.
·
La panique
·
L’irritabilité
·
Il va avoir du mal à se
détendre, cette anxiété peut amener à
des raptus anxieux où il passe à l’acte suicidaire. D’autres peuvent avoir des
comportements hétéro-aggressif
·
Autoaggressivité
Ils ne peuvent que mourir pour aller mieux
TENTATIVE DE SUICIDE
Suicidé : sujet dont le geste autodestructeur a
été mortel. Certains parlent de « suicide réussi ».
Suicidant : sujet survivant à un geste
autodestructeur. Certains parlent de « suicide manqué ».
Tentative de suicide : acte délibéré par lequel
un sujet se cause un préjudice physique, dans l’intention de se donner la mort,
dont l’issue n’est pas fatale.
Suicidaire : concept flou, marquant l’existence
d’un risque de recours au suicide, soit que le patient en ai formulé la
possibilité, soit que son comportement le suggère.
Suicidologie : étude des conduites
d’autodestruction abordées par différentes approches : sociologie,
psychiatrie, philosophie, théologique…
Conduites à risques : comportement dangereux par
lesquels une personne se trouve dans un état proche du suicide ou de la
tentative de suicide, mais où la mort n’est pas consciemment recherchée
(conduites « ordaliques »).
1) Recherche de solutions
à la crise :
Sujet : fait l’inventaire des solutions
possibles. Evalue leur capacité à changer la situation.
- L’éventail des stratégies est plus ou moins large :
le suicide n’est pas encore envisagé ou seulement très vaguement
« j’aimerai être loin d’ici »
- L’intervention vise à :
- établir
un lien de confiance
- renforcer
un sentiment d’efficacité personnelle
- réduire
le sentiment d’impuissance
- mettre en
place une stratégie complète
-
s’accorder sur un plan d’intervention
2) Apparition des idées
suicidaires :
Le suicide est évoqué comme une des solutions envisageables.
Les autres solutions sont peu à peu éliminées.
Les échecs répétés portent atteinte à l’estime personnelle.
Les idées suicidaires deviennent plus persistantes et plus sérieuses avec le
temps : « si j’étais mort ça règlerai le problème… »,
« J’aimerai mieux être mort », etc…
L’intervention doit :
- favoriser l’expression de la
douleur et de la souffrance.
- renforcer les efforts en cas de
démarches qui se sont avérées positives.
- trouver une autre alternative
en cas de démarches infructueuses.
- mobiliser le réseau de soutien.
3) Ruminations de l’idée
suicidaire :
Le sujet souffre : - d’une grande angoisse
- d’un
sentiment d’incapacité à régler la crise et de ne plus avoir de solutions.
Le sujet rumine le projet
suicidaire :
-
constance de l’idée suicidaire qui devient quasi obsédante
-
le suicide est considéré comme la seule solution possible.
L’intervention doit : - établir un lien de confiance
-
permettre d’exprimer la souffrance
- permettre de comprendre ce qui
contribue à l’émergence de la crise actuelle.
- explorer ce
qui pourrait développer de nouveaux mécanismes d’adaptation.
- suggérer une
stratégie d’action sous une forme d’entente pour les prochaines consultations.
4) Le
suicide est considéré comme la solution ultime au désarroi et à la souffrance :
La décision est prise : le
scénario suicidaire s’élabore ou est déjà prêt.
Le processus de cristallisation est
plus ou moins rapide.
L’intervention
doit : - faire une
évaluation du potentiel suicidaire et de la dangerosité du scénario suicidaire
-
aborder directement l’intention suicidaire
-
évaluer l’accessibilité aux moyens
-
assurer des ressources de suivi rapprochées
5) Eléments
déclenchants et le passage à l’acte suicidaire :
Le passage à l’acte est imminent ou
en cours. Il est souvent lié à un évènement précipitant (pouvant sembler banal
à l’entourage).
L’intervention doit : - évaluer rapidement le scénario suicidaire
-
évaluer si l’acte n’a pas déjà eu lieu comme une prise de médocs.
-
poser des questions précises et directes
-
prendre des mesures d’urgence en cas de danger immédiat (hospit)
-
retarder l’échéance en maintenant les liens émotifs
Les signes avant coureurs du
suicide :
Messages directs : « je
veux en finir », « la vie n’en vaut pas la peine », je n’en
sortirai jamais », « je suis inutile », etc…
Comportement : - isolement, retrait
-
intérêt pour les armes et médocs
-
donner des objets qui lui sont chers
-
consommation abusive d’alcools ou de médocs
-
consultations répétées et sans raison chez le médecin
-
parler du courage et de la valeur de ceux qui se suicident
-
incohérence du langage
-
aucune réaction à la perte d’un proche
-
hyperactivité
-
manque d’énergie, extrême lenteur
6) Prise
en charge d’un patient suicidaire :
Ce qu’il ne faut pas faire :
-
ne pas porter de jugement
-
ne pas moraliser
-
pas lui dire qu’il est égoïste, pas dire que le suicide est une solution facile
-
pas essayer d’établir de comparaison avec vos propres recettes du bonheur
- donner l’impression que vous
lui faites confiance en donnant qqes démarches simples à accomplir.
-
Pas faire de promesses impossibles à tenir
-
jamais mettre une personne suicidaire au défi de passer à l’acte
Ce qu’il faut faire :
-
établir un climat de confiance
-
écouter et rester calme
-
montrer que l’on tient à la pers, et que d’autres aussi
-
parler ouvertement du suicide
-
parler avec la pers de son envie de mourir, lui demander quand et comment
-
demander à la pers ce qu’elle est entrain de vivre
-
chercher avec elle ce qui la rendrait heureuse, des solutions à ses problèmes
-
rechercher dans son passé les activités qui lui plaisaient et en discuter avec
elle
-
trouver avec elle vers quel type de professionnel elle pourrait se tourner.
Pas forcément les personnes
déprimés qui passent à l’acte suicidaire (pers psychotique).
mardi 10 mars 2015
NEVROSE OBSESSIONNELLE OU TOC
I) Définition :
Une obsession, c’est une idée,
une pensée ou impulsion qui s’impose à la conscience de manière récurrente et
contraignante malgré une lutte anxieuse du sujet pour s’en débarrasser.
Le sujet reconnaît cette pensée
comme sienne et pourtant la désavoue comme gênante et odieuse en désaccord
absolu avec ses convictions éthiques, ses pensées rationnelles.
Les TOC se définissent par le
caractère forcé de sentiments, d’idées
ou de conduites qui s’imposent au sujet et l’entraîne dans une lutte
inépuisable l’amenant fréquemment à l’utilisation de moyens de défense.
II)
Epidémiologie :
5% de la population psychiatrique
est atteint de TOC. 0,5 % de la population générale.
Pas de différence entre homme et
femme mais forte proportion de gens isolés ou célibataires. Personne le plus
souvent atteinte sont d’un niveau social ou intellectuelle élevé.
Début des troubles → pendant
l’adolescence ou pendant l’enfance (rarement après 25ans).
III)
Description clinique :
A) Différents types
d’obsession :
1) Les
obsessions idéatives ou intellectuelles :
→ Rumination mentale (patient se
pose des questions tout le temps) : la folie du doute.
Ca prend l’aspect d’idée (de
thèmes), intrusion répétitive d’image, de mots, de chiffres, de calculs.
Souvent des questions abstraites,
interrogation interminable sans réponse.
Objet des questions : idée
de la vie, de la mort, moralité. Ces questions amène l’absence logique et
fiable de la réponse.
Ces obsessions prennent parfois
des thématiques complètes, précises, symétriques (tout faire ou bien faire →
pas atteignable).
2) Les
obsessions phobiques :
Point de départ : phobie,
peur.
Ce n’est pas l’objet mais l’idée
qui déclenche la crise d’angoisse. Un phobique est dans le concret.
L’obsessionnel → contre une idée
qu’il doit lutter. Cette pensée suffit pour déclencher une crise anxieuse.
Thèmes : propreté, maladie,
contamination, souillure, peur des microbes, de la poussière…
Les obsessions phobiques ont
tendance à évoluer, à s’étendre.
A l’extrême : délire ou
phobie du toucher (patients n’ose plus bouger).
3) Les
obsessions impulsives ou phobie d’impulsion :
Le patient craint de se faire du mal
ou de faire du mal à autrui. Idée que l’on pourrait faire quelque chose de mal
à autrui ou à soi même.
Patient se trouve dans la
nécessité de lutter contre ces pensées impulsives (pour lutter contre
l’angoisse).
B) Les thèmes obsessionnels :
1) Thèmes
religieux :
Sacrés, métaphysiques, moraux.
Idée de sacrilège, de péché.
Confronté à ces idées, l’angoisse
vient de la peur d’aller à l’encontre de ceci.
2) Thématique
de protection corporelle :
Pureté, propreté, souillure →
entraîne des mesures défensives (principalement des rituels) pour lutter contre
les microbes, la saleté.
Rituels = moyens de défense
contre la crise anxieuse.
3) Thématique
de protection contre les dangers extérieurs :
Proche de la dimension phobique.
Lutte = éviter, ceci est
inefficace chez l’obsessionnel (contrairement aux phobiques).
Craintes mentalisés :
couteau, aiguilles, trajets rapides (voiture, etc…).
4) Thèmes
d’ordres et de symétrie :
Respect de l’ordre et de la
symétrie.
Concerne des aspects
matériels : rangement, création de collections. Ils s’imposent un objectif
qui est souvent irréalisable (anxiété).
Certains obsessionnels s’imposent
un rangement, un classement dans leurs idées (emploi du tps par ex). Ils
repoussent tjs les limites et donc le sentiment d'apaisement est toujours
reculé ce qui est donc une source d’angoisse.
Si il y a un doute, on
recommence : il faut s’assurer, être sûr.
5) Thèmes
de précision et de complétudes :
Rigueur lié au temps. Patients
essaient de faire que tous leurs actes soient parfaits, exact, précis et si
l’objectif n’est pas atteint : sentiment de honte.
6) Thèmes
portant sur le temps :
Se force à retenir quelque chose
(texte, chiffres…). Sur la mémoire, le temps qui passe, le changement.
C) Compulsion et rituels :
Acte ou comportement plus ou
moins complexe qui ont pour but de lutter contre l’anxiété. Ils s’imposent au
sujet, ils sont contraignants et répétitifs.
Le sujet reconnaît l’absurdité de
ses actes mais il est obligé de les accomplir sous peine de déclencher une
nouvelle crise d’angoisse.
1) Actes
conjuratoires simples :
Mettre en place des gestes
simples pour désamorcer une crise d’angoisse. Ceci est spécifique à chaque
patient et peut devenir assez complexe.
2) Rituels
complexes et stéréotypés :
Répétés à l’identique plusieurs
fois.
Rituels variés :
-
Lavage : objectif → lutter
contre la contamination, la souillure (lavage des mains, etc…). Ensuite cela
devient insuffisant et est amplifié (dans le temps, produits de plus en plus
importants et dangereux). Ils peuvent être très complexes, peuvent se
multiplier dans leur nombre et dans leur durée dans le temps.
-
Vérification : sujets qui
vont vérifier dans un ordre précis une série d’actes ferme la porte :
doute s’installe donc vérification nécessaire). Vérifications répétitives.
-
De toilette ou d’habillage :
les sujets s’habillent d’une certaine façon et dans un certain ordre.
-
L’onomatomanie : répéter
certains mots dans un ordre précis.
-
L’arithmomanie : réciter des
chiffres sans se tromper.
D) La personnalité
obsessionnelle :
Elle s’appuie sur la lutte contre
l’organisation sadique (analyse de la libido).
IV)
Evolution :
Vers l’aggravation,
l’accentuation des rituels. Le début se fait autour de la puberté, sens
progressif par poussées.
2 formes graves d’évolution :
-
TOC (évolution rapide) et prend tt le temps (plus d’autonomie)
-
l’effondrement psychotique (processus délivrant).
1/3 des patients obsessionnels
sous traitement vont s’améliorer
1/3 « »
stagner
1/3 «
» s’aggraver
L’espace de liberté est
restreint, autonomie restreinte également (famille, travail…) → état dépressif
dû au trouble obsessionnel.
V)
Traitements :
- Approche thérapeutique
médicamenteuse :
-
antidépresseur : de façon thérapeutique qui peuvent limiter, stabiliser
les TOC (Prozac®, Anafranil®…).
-
anxiolytiques : induisent une dépendance
- Traitements
psychothérapeutiques :
- cognitivo-
comportementale : il faut s’y impliquer avec rigueur mais d’une durée
limité
-
aspiration analytique.
Le patient doit s’investir,
porter un intérêt pour le traitement pour pouvoir y avoir droit.
Objectif : en
plusieurs étapes : -diminuer les
rituels et donc les TOC
-rendre
supportable l’anxiété tout en diminuant les rituels.
But : donner
plus de liberté au patient.
LE STRESS POST- TRAUMATIQUE (névrose)
I)
Définition :
Etat névrotique organisé et
durable qui est déterminé, provoqué ou occasionné par un traumatisme psychique
(guerre, attentats, blessures, témoin de violence, catastrophes naturelles…).
Situation la plus fréquente (le viol, mort d’un proche).
C’est l’étiologie extérieure qui
va permettre de distinguer cet état de stress post- traumatique.
II)
Historique :
-
chemin de fer → accidents :
souffrances psychiques qui sont commencé à être étudié.
-
Freud a pensé que c’était une
sorte d’hystérie particulière. Il l’a évoqué en parlant de « névrose de
guerre » pour qualifier la survenue de symptômes très particulier souvent
majeurs.
-
Pathologie décrite par des
médecins militaires en lien avec des évènements traumatisants comme étant à
l’origine de leur mal être psychologique.
-
Même symptomatologie suivant les
époques ou les causes. On essai de différencier l’émotion de la commotion. Pas de
relation entre souffrance psychologique et souffrance physique.
III)
Description clinique :
Les caractéristiques :
un évènement traumatisant pouvant installer le patient dans un état de
chronicité.
A) La
réaction immédiate :
Repérer ce qui se passe (se
manifeste) immédiatement après l’évènement traumatisant.
-
Etat de sidération, d’ébétitude →
incapacité de réactions (aucune réception sensorielle). Désorientation voir
confusion mentale est possible.
-
Etat second : patients
incapables de réagir aux stimulus. Notion de stupeur, de surprise.
-
Etat d’agitation, de colère,
éventuellement de violence physique, fuite.
-
Crise élastique, anxiété aigue.
-
Amnésie momentanée
Variable selon les patients.
Durée de cette situation est très brève (quelques minutes jusqu’à 48-72h).
B) Le temps
de latence :
On décrit une période qui succède
a la réaction immédiate et qui va durer de quelques heures à quelques jours
mais peu durée plus longtemps (1 an voir plus) pour certains patients.
Le patient est dans un état
stable, pas d’anxiété particulière. Temps de latence = période où le patient
revient dans un état de sécurité. Il est variable mais il existe
obligatoirement.
C) Le
symptôme de répétition :
Met fin au temps de latence. Les
symptômes peuvent être variables (cauchemars, crise d’angoisse…).
Les cauchemars de répétition
peuvent se répéter toutes les nuits… Il reproduit l’évènement
traumatisant : ont un lien direct avec celui- ci (bruit, explosion,
contexte particulier…).
Les patients vivent le cauchemar
de façon précise, présence de quelques éléments. Cauchemar symbolique
évènementiel → on met dans le cauchemar des points précis de l’évènement
traumatisant.
-
réaction anxieuse, état
psychologique fragilisé
-
réaction de sursaut (rappel
l’évènement) → rumination mentale avec des gestes violents : voire crise
d’angoisse.
D) Symptômes
non spécifiques :
Anxiété, inhibition
intellectuelle (pb de concentration), asthénie, algies vagues, manifestations
psycho- névrotiques → comportement d’évitement. Troubles du sommeil, état de sinistrose.
IV)
Evolution :
On peut passer à coté du
diagnostic (à cause du temps de latence où tout paraît normal).
Si on intervient suffisamment
rapidement, on peut éviter la survenue des symptômes de répétitions
(intervention thérapeutique). Situation pathologique qui dure toute la vie.
V)
Traitement :
Proposer une écoute en plusieurs
étapes.
Prendre en charge le patient de
façon la plus précoce et instituer une approche thérapeutique. Proposer à des
individus qui viennent de vivre un évènement traumatisant un difusing et un
débriefing. Ceci consiste à mettre en place une écoute pour les contraindre à
verbaliser leurs ressentis face à l’évènement traumatisant. Cette phase permet
d’éduquer les patients.
Repérage des victimes fragilisées
par ces évènements, on propose alors de les revoirs le lendemain ou le
surlendemain.
- le difusing (juste après le
choc)
- donner des
repères, accueil (se présenter, situer les lieux)
- pourquoi on
est là (parler, comprendre, aider)
- évocation de
l’évènement traumatisant majeur (son vécu émotionnel, ses pensées).
- information
(symptômes possibles, ttt éventuels)
- effets
(indication ou élimination de la nécessité d’un débriefing)
- le débriefing (éval psy qui se
fait à distance du lieu de l’évènement)
- objectifs
(évacuer stress émotionnel, limiter l’impact de l’évènement sur les victimes,
désamorçage de la décompensation, rassurer sur la normalité des symptômes,
informer, susciter les processus de récupération)
- modalités
(groupe restreint et homogène : 4 à 12 pers ms peut aussi être individuel)
Dans un lieu
neutre, convivial, calme. De 24 à 72h maximum après l’ETM. La durée de ce
débriefing est de 1 à 3h.
- Règles de
base (confidentiel, le patient doit parler de lui)
ttt symptomatique : - anxiolytiques
-
anti- dépresseur
Psychothérapie : de
soutien, accompagner le patient dans sa souffrance.
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