mardi 17 février 2015

Adénome de la prostate


50/ 70 % des hommes. 2 types de symptômes :
-         Obstructifs = dysurie initiale, jet intermittent, jet faible, goutte retardataire.
-         Irritatifs = pollakiurie diurne et nocturne, impériosité.

Clinique :
Rétention urinaire (aigue ou chronique), infection urinaire à répétition, hématurie et incontinence.

Examen clinique :
T°, TA, OMI, TR douloureux.

Complications :
Insuffisance rénale, infection urinaire, lithiase vésicale, hématurie.

Examen complémentaire :
Urée, créat, PSA (diagnostic spécifique prostatique), ECBU, débitmètre, écho rénal et vésicale.

TTT :
Phytothérapie, alpha bloquant, inhibiteur 5 alpha réductase. ICP (incision cervicoprostatique), RTUP (résection trans urétrale de prostate) ou adénomectomie chirurgicale.

Rétention aigue d’urine :

Impossibilité complète d’uriner = « pisser ou mourir », avec douleur sus pubienne entraînant un globe vésical (matité hypogastrique).
Causes :
Obstacle prostatique (adénome, cancer, prostatite…), sténose urétrale (post inflammatoire ou post trauma), maladie neurologique, médicamenteuse (atropine, neuroleptique…), féodome.

Drainage :
Sonde vésicale (CI trauma du bassin, prostatite), KT sus pubien (CI tumeur de la vessie, anticoa).
Attention à respecter une asepsie rigoureuse, une vidange lente (500 cc) et au syndrome de lever d’obstacle.

Cancer de la prostate :
Le plus fréquent, 2ème cause de décès par cancer.
Dépistage par dosage des PSA et par un TR douloureux +++.
Histologie = adénocarcinome (95%)

Circonstance de découverte :
Signes urinaires = troubles urinaires.
Complications = douleurs osseuses, compression veineuses (OMI, phlébite), compression médullaire (paraplégie), colique néphrétique (obstruction urétrale).

Diagnostic :
Repose sur l’histologie, la biopsie de prostate (si PSA > 4 mg/ml. TR suspect).

Bilan d’extension :
Scanner pelvien, IRM avec antenne endo-rectale, curage ilio-obturateur, scintigraphie (si PSA > 10mg/ml).

TTT :
Hormonothérapie = castration chimique, chirurgical ou œstrogène.
Chirurgical = prostatectomie radicale (cancer localisé), ferrage prostatique (RTUP).
Radiothérapie = externe, curiethérapie, radiothérapie métabolique.
Chimiothérapie = échappement hormonale.
Ttt de complication = dérivation urinaire, décompression médullaire, ttt de fracture.
Ttt de la douleur.
Complication due au ttt :
Pour le ttt hormonal = trouble dig, oculaire, bouffée de chaleur.
Pour le ttt chir = hémorragie, plaie rectal, incontinence, impuissance, sténose urétrale.
Pour la radiothérapie = cystite radicale (pollakiurie, hématurie…), rectite radicale (rectorragie, épreinte…), incontinence, impuissance, sténose urétrale ou urétérale.

Tumeur de la vessie :
Plus fréquent chez homme, 65 ans, facteurs de risques = tabac +++, coloration chimique, bilharziose.
Type histologique = carcinome uréthéliale, 70% des tumeurs sont superficielles.

Diagnostic et signes révélateurs :
Hématurie (macroscopique, indolore, intermittente), pollakiurie, infection urinaire, douleur +++ (type colique néphrétique, osseuse → métastases).

Examen complémentaire :
Fibroscopie vésicale +++, écho, UIV.

Ttt :
Résection trans urétrale de vessie, enlever la totalité des lésions visibles et permettre un examen histologique (si tumeur superficielle ou filtrante).
Tumeur superficielle : résection parfois suffisante, plus souvent instillation intra vésicale (BCG, mitomycine C). Surveillance car risque de récidive ou de progression.
Tumeur filtrante : bilan d’extension (TDM thoraco-abdominal), scintigraphie osseuse.
Ttt par chimio, radio, …

Tumeur rénale :
3% de l’ensemble des cancers, 90% adénocarcinome.

Circonstance de découverte :
Fortuite le plus souvent, grâce à l’écho. Plus rarement hématurie, douleurs lombaires, masse palpable et amaigrissement.
Métastases souvent pulmonaire ou osseuse.
Syndrome paranéoplasique = hypercalcémie et polyglobuline.
 Diagnostic sur écho et scan.

Bilan d’extension :
Radio pul ou TDM thoracique, uroscan abdo, écho abdo, bilan rénale controlatérale.

Ttt chirurgical :
Néphrectomie totale élargie ou partielle.

Immunothérapie 20 à 30 % réponse ou embolisation de la tumeur (hématurie).     

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