Besoins nutritionnels de
base :
30Kcal/J soit 50 à 60% glucides,
30 à 40% lipides, 10 à 15% protide.
Apports vitaminés,
d’oligoéléments et de sels minéraux est capital (Na, K, Cl, Mg, P, Zn, Fe, Cu,
Vit B1, B6, B12, K).
Apports hydrique = 30mL/Kg/J
Evaluation de l’état
nutritionnel :
Clinique :
Poids, indice de masse corporelle
(P/T2), poids idéale théorique (T – 100 (T-150) / 4 pour un hom et 2,5 pour
fem). Plis cut et circonférence brachiale.
Paraclinique :
Albumine, pré albumine
(transthyrétine), orosomucoïde, CRP, indice de PINI (CRP x oroso) / (Files\Fichiers
communs x préalb) et impédance bioélectrique.
Cas d’agression :
Besoin de base = 35/40 Kcal/Kg/J
et augmentation des apports hydriques car pertes insensibles = 0,6mL/Kg/J (800
à 1000ml/J) + T° ambiante + T° corporelle + lit. Il y a également des pertes
dig, plaies suintantes et prélèvements sg.
Apports en vit, oligo et sels car
carences en vit rapides, carences en Zn (20g par L de diarrhée), carence de
sélerium (cardiopathie), phosphore et mobilité diaphragmatique.
Contexte :
Chirurgie lourde +10% des apports
par / à la base.
Polytraumatisé +30%
Réa par infection grave +60%
Pathologie chronique (cancer) et
brûlé +110%
La
nutrition entérale :
A utiliser de préférence car peu
de CI et effets bénéfiques sur l’infection et ma cicatrisation.
Per os :
Aliments classiques, solution
hypercalorique, hyper protidique. Attention aux troubles de déglutition.
Par sonde :
Nasogastrique (polyéthylène,
silicone), post pylorique, gastrostomie, jéjunostomie.
Schéma
Amélioration de la nutrition
entérale :
Evaluation de l’état
nutritionnel, évaluation des besoins, carences en vit et suivre le protocole
écrit (rapidité d’obtention des objectifs nutritionnels, homogénéité des soins,
formations des soins et qualité, réduction des coûts).
Choix de la meilleur voie d’abord
et mise en place de la sonde, fixation et vérification de volume résiduelle
gastrique.
On donne = 50% glucide, 30%
lipide, 15% protéine. Régime normo calorique, hypercalorique, élémentaire ou
semi élémentaire et des fibres (hydrosoluble). Peu être en continu, starter
(500, 1000, 1500) ou précoce.
Complications :
Régurgitation ou vomissement =
position du patient +++, volume résiduel et intervention des prokinétique
(vidange l’estomac). La diarrhée. Liée à la sonde (fausse route, mauvaise
position oesophagite, ulcération gastrique, escarres de l’aile du nez, otite
obstructive des trompes d’eustaches).
Surveillance :
Position ½ assise, détecter les
troubles de déglutition, de la sonde (fixation, position et type siliconé).
Du volume prescrit et passé.
Transit, poids, bio et glycémie
Surveillance du passage des
médoc.
Nutritions
parentérales :
Nutrition IV strict permettant un
apport nutritionnel complet sans utilisation du TD. A éviter car – performante
que la voie entérale, elle entraîne des complications + sévères et coûteuses.
Voie périphérique ou centrale, il
faut au – 150 à 200g /J au -, en solutions séparées (soluté glucosé, soluté
protidique…).
Complication :
Liés au KT, aux solutions
hypertoniques veinotoxiques, hypo/hyperglycémie et insuffisance des apports
(fréquents).
Conclusion :
Nutrition est un véritable ttt en
réanimation, impact majeur sur la morbi-mortalité, utiliser +++ les voies
entérales. Il faut une bonne pratique pour corréler les apports théoriques aux
apports réels.
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