mercredi 18 février 2015

NUTRITION ENTERALE ET PARENTERALE




Besoins nutritionnels de base :
30Kcal/J soit 50 à 60% glucides, 30 à 40% lipides, 10 à 15% protide.
Apports vitaminés, d’oligoéléments et de sels minéraux est capital (Na, K, Cl, Mg, P, Zn, Fe, Cu, Vit B1, B6, B12, K).
Apports hydrique = 30mL/Kg/J

Evaluation de l’état nutritionnel :
Clinique :
Poids, indice de masse corporelle (P/T2), poids idéale théorique (T – 100 (T-150) / 4 pour un hom et 2,5 pour fem). Plis cut et circonférence brachiale.
Paraclinique :
Albumine, pré albumine (transthyrétine), orosomucoïde, CRP, indice de PINI (CRP x oroso) / (Files\Fichiers communs x préalb) et impédance bioélectrique.

Cas d’agression :
Besoin de base = 35/40 Kcal/Kg/J et augmentation des apports hydriques car pertes insensibles = 0,6mL/Kg/J (800 à 1000ml/J) + T° ambiante + T° corporelle + lit. Il y a également des pertes dig, plaies suintantes et prélèvements sg.
Apports en vit, oligo et sels car carences en vit rapides, carences en Zn (20g par L de diarrhée), carence de sélerium (cardiopathie), phosphore et mobilité diaphragmatique.

Contexte :
Chirurgie lourde +10% des apports par / à la base.
Polytraumatisé +30%
Réa par infection grave +60%
Pathologie chronique (cancer) et brûlé +110%


La nutrition entérale :
A utiliser de préférence car peu de CI et effets bénéfiques sur l’infection et ma cicatrisation.

Per os :
Aliments classiques, solution hypercalorique, hyper protidique. Attention aux troubles de déglutition.
Par sonde :
Nasogastrique (polyéthylène, silicone), post pylorique, gastrostomie, jéjunostomie.












Schéma
Amélioration de la nutrition entérale :
Evaluation de l’état nutritionnel, évaluation des besoins, carences en vit et suivre le protocole écrit (rapidité d’obtention des objectifs nutritionnels, homogénéité des soins, formations des soins et qualité, réduction des coûts).
Choix de la meilleur voie d’abord et mise en place de la sonde, fixation et vérification de volume résiduelle gastrique.
On donne = 50% glucide, 30% lipide, 15% protéine. Régime normo calorique, hypercalorique, élémentaire ou semi élémentaire et des fibres (hydrosoluble). Peu être en continu, starter (500, 1000, 1500) ou précoce.

Complications :
Régurgitation ou vomissement = position du patient +++, volume résiduel et intervention des prokinétique (vidange l’estomac). La diarrhée. Liée à la sonde (fausse route, mauvaise position oesophagite, ulcération gastrique, escarres de l’aile du nez, otite obstructive des trompes d’eustaches).

Surveillance :
Position ½ assise, détecter les troubles de déglutition, de la sonde (fixation, position et type siliconé).
Du volume prescrit et passé.
Transit, poids, bio et glycémie
Surveillance du passage des médoc.


Nutritions parentérales :

Nutrition IV strict permettant un apport nutritionnel complet sans utilisation du TD. A éviter car – performante que la voie entérale, elle entraîne des complications + sévères et coûteuses.
Voie périphérique ou centrale, il faut au – 150 à 200g /J au -, en solutions séparées (soluté glucosé, soluté protidique…).
Complication :
Liés au KT, aux solutions hypertoniques veinotoxiques, hypo/hyperglycémie et insuffisance des apports (fréquents).

Conclusion :
Nutrition est un véritable ttt en réanimation, impact majeur sur la morbi-mortalité, utiliser +++ les voies entérales. Il faut une bonne pratique pour corréler les apports théoriques aux apports réels.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire